lundi 7 mars 2016

Vidéo de présentation d'XCOM 2 sur PC

Une fois n'est pas coutume, cette fois-ci je vous propose une petite vidéo en solo pour vous parler de mon mega gros coup de coeur du moment : XCOM 2. J'avais déjà adoré le premier, que m'avait fait découvrir ce bon vieux Joker sur Xbox 360, Playstation 3 et PC à l'époque et cette suite, pour l'instant disponible sur PC, m'a tout autant séduit.

C'est parti pour 40 minutes de son dance flore gameplay commenté où je vous présenterai à la fois la gestion de la base, la surveillance de l'activité depuis la base mobile d'XCOM, ainsi que l'excellent mais exigent système de combat au tour par tour.

Notez également que le jeu pourrait tout à fait voir le jour sur PlayStation 4 et Xbox One, à surveiller de très près...

samedi 2 janvier 2016

Mon bilan jeux vidéo pour 2015

2016 est arrivée et avec la nouvelle année, beaucoup, comme à chaque fois, font leur petit bilan sur ce qui leur a plu en 2015. L'an passé, j'avais parlé de mon coup de cœur : Transistor, que je recommande toujours autant soit dit en passant. Cet année, j'ai beaucoup cogité pour élire mon coup de cœur, car plusieurs jeux m'ont vraiment accroché, surpris, fait rêvé et il serait injuste pour chacun d'eux que je n'en parle pas ici. Voici donc, mon petit bilan vidéo-ludique de 2015, installez-vous dans votre fauteuil, ouvrons les rideaux et allumons les projecteurs...

Le favoris : The Witcher 3 - Wild Hunt




Je suis un grand fan de RPG (Role Playing Games ou Jeux de rôle) depuis quelques années, et deux jeux m'ont fait tombé dans le monde des RPG dit "occidentaux" (en opposition au RPG Japonais) : Morrowind et The Witcher. Le premier Witcher est dans mon top 3 de mes jeux préférés (jeux qui mériteraient bien un petit article ici d'ailleurs), et j'avais attendu et adoré The Witcher 2 tout comme j'ai attendu et adoré The Witcher 3. Je vous invite à lire à la fois mon test de The Witcher 3, ainsi que celui de son extension Hearts of Stone sur RPG France pour avoir un avis et une présentation plus détaillés. Mais pour résumer : The Witcher 3 s'impose comme une véritable base pour les jeux de la nouvelle génération et excelle dans son approche RPG avec un monde ouvert et un scénario prenant (deux choses souvent incompatibles) un gameplay très fun, riche et maîtrisé, une qualité de réalisation proche de la perfection avec des graphismes et des musiques au top, bref du tout bon et LE jeu de 2015 pour beaucoup.

Je vous invite également à jeter un œil à ma vidéo découverte du jeu si vous voulez en avoir un aperçu direct.


The Witcher 3 - Wild Hunt est disponible sur PS4, Xbox One, et PC (sur GOG.com ou Steam)

Le coup de coeur : Life is Strange



Life is Strange fait partie de ces nouveaux jeux d'aventure au format épisodique, démocratisés par Telltale (Walking Dead, Game of Thrones et compagnie), digne successeurs du genre Point & Click (Myst, Sam & Max, Tales of Monkey Island etc.). Des jeux faisant la part belle à l'histoire et aux choix du joueur pour influencer celle-ci, avec quelques énigmes et phase de recherche pour rythmer le tout. Soyons clair : si je suis fan de RPG, je n'ai jamais accroché au genre Aventure, ni Point & Click. Si je sais reconnaître les qualités de ce genre de jeu, ils ne m'ont jamais accroché pour que je persévère plus de quelques heures. Mais Life is Strange a réussi cet exploit. Conseillé par une amie comme si de rien, je me suis fié presque aveuglément à son conseil en achetant l'épisode 1, qui m'a tellement accroché que je suis repassé à la caisse quelques heures après pour le saison pass me donnant accès aux épisode 2 à 5 dès leur sortie.
Life is Strange, ce sont avant tout des personnages attachants et très travaillés. L'histoire est finalement assez simpliste, mais le rythme et les rebondissement lui donne une dimension incroyablement prenante, et connaitre la fin devient rapidement une forme d'addiction. Les musiques sont vraiment magnifiques, et la patte graphique, bien que simpliste fonctionne parfaitement avec des plans enchanteurs, touchants et d'une beauté inattendu.
Avec son côté Thriller Fantastique et ses quelques voyages dans le temps, Life is Strange avait finalement tout ce qu'il me fallait pour me séduire, et assurément qu'il a marqué bon nombre de joueurs en 2015.

Pour finir de vous convaincre, écoutez simplement les musiques du jeu, qui accompagne parfaitement cette aventure touchante et surprenante


Life is Strange est disponible sur PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One et PC (sur Steam) en dématérialisé, mais une version boite est prévu pour le 22 janvier !

L'attendu : Metal Gear Solid V - The Phantom Pain




Ultime conclusion de la saga Metal Gear Solid par sont créateur, tout aussi célèbre, Hidéo Kojima. Il faut le dire, je suis presque autant fan de la saga Metal Gear de de la saga The Witcher. Ce jeu était l'un de mes plus attendu pour 2015 et comme ça qualité est en dent de scie, il est important pour moi d'aborder tout autant les bons côtés que les mauvais.
Le jeu possède bien des défauts, que je vais énoncer tout de suite, avant de m'attarder sur ce que j'ai adoré. L'histoire est malheureusement mal rythmé avec des dialogues et personnages pas forcément toujours bien mise en avant, un comble quand on sait que les épisodes précédents étaient tout le contraire avec des personnages très (trop ?) travaillés et beaucoup (trop ?) de dialogues et de cinématiques extrêmement (longue ?) bien mises en scènes. C'est peut-être pour s'en éloigner et explorer de nouveaux horizons que ce MGSV a opté pour une forme de narration revue, avec un côté "épisode de série TV" un peu maladroit selon moi, appuyé par un changement de voix pour le célèbre Snake désormais doublé par Kieffer Sutherland que vous connaissez pour être le héros de la série 24 heures chrono. Le monde ouvert est également moins vivant et moins riche que dans The Witcher 3, on ne nous pousse pas à l'explorer puisqu'il ne réserve aucun secret ni surprise, son seul intérêt est de permettre l'accès de manière très varié aux différentes bases et missions qu'il renferme.
Mais pourquoi diable je vous parle de MGSV s'il m'a déçu sur autant de point ? Parce qu'il m'a complètement bluffé sur son gameplay d'infiltration ! Une merveille, tellement j'ai pris du plaisir a accomplir toutes ces missions avec une liberté d'approche quasi illimitée. Le jeu fait la part belle à l'improvisation face à des situations imprévues. Libre à vous d'opter pour une approche létale ou non, discrète ou non, de jour ou de nuit, en véhicule ou à pied, seul ou accompagné sans jamais se sentir limiter par l'IA des ennemis ou le level design des niveaux. Même en cas d'alerte, les possibilités sont infinies : fuir ou faire face ? Appeler un hélicoptère en renfort ? Tous les tuer à la grenade, au sniper, au fusil d'assaut ? Assommer tous ses adversaire ou simplement les distraire ? Quoi que vous fassiez et quoi que vous ayez fait, vous avez toujours un moyen de vous en sortir en utilisant les bons outils à votre disposition. Le personnage réagit parfaitement aux commandes, avec une fluidité qu'on ne lui connaissait pas (la maniabilité des MGS 1, 2, et même 4 avait quelques choses d'un peu rigide dans les déplacements du personnage). Pour tout ça, MGSV reste une vrai référence dans le genre infiltration malgré ses quelques défauts sur d'autres points.

Et comme vous savez que je suis un petit mélomane du monde du jeu vidéo, concluons ce paragraphe avec un extraite de la BO du jeu d'une grande qualité.


Metal Gear Solid V - The Phantom Pain est disponible sur PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One et PC

L'inattendu : Xenoblade Chronicles X




J'opposais en début d'article les RPG Occidentaux comme The Witcher aux RPG Japonais dont fait partie Xenoblade Chronicles X. Comme beaucoup, j'ai évidemment adoré mon lot de RPG Japonais il y a quelques années, avec un tête de liste les Final Fantasy (le IV, le VI, le VII et le VIII pour le citer que ceux auxquels j'ai le plus joué). Il y a eu Tales of Symphonia, véritable perle de la Game Cube en sont temps et puis finalement, plus grand chose. Même Xenoblade Chronicles sortie en fin de vie de la Wii m'avait plu sans énormément m'accrocher. Xenoblade Chronicles X en est la suite spirituelle (je n'ai pas l'impression qu'il y ai de véritable lien avec l'épisode précédent autres que certains thèmes abordé, et le gameplay bien évidemment).
Ma Wii U ne m'a jamais énormément servie, quelques parties de Mario Kart et Smash Bros. tout au plus. Et je ne pensais pas m'en servir régulièrement avant la sortie d'un éventuelle Zelda qu'on nous tease depuis quelques temps déjà. Mais les tests et avis que j'ai pu lire sur Xenoblade Chronicles X m'ont suffisamment titillé pour que je craque au point de m'acheter le jeu. Le pitch m'a tout de suite accroché : menacée d'extinction par une guerre extraterrestre dont elle ne maîtrise pas les enjeux, la terre envoie sa population aux quatre coins de l'univers dans l'espoir d'y trouver une planète habitable où l'humanité pourra se reconstruire. Vous appartenez à l'un de ces vaisseaux, qui, pourchassé par des extraterrestres, atterrira en catastrophe sur une planète dans le but de la coloniser et d'y survivre. Entre Insterstellar et Mass Effect, vous voici donc sur la planète Mira qu'il vous faudra explorer avec votre équipe. L'histoire et les personnages, bien plus mature que la moyenne des RPG Japonais m'ont totalement séduit. On retrouve le système de combat du premier Xenoblade, qui m'avait déjà beaucoup plus, mais avec un vrai système de classe évolutive pour votre personnage, et bon nombre d'éléments de jeu de gestion qui m'ont également énormément séduit. Bref, je ne vais pas en faire un test complet, mais Xenoblade Chronicles X est pour moi une vraie surprise sortie de nul part, sur lequel j'ai déjà passé plus de 30 heures en moins d'un mois.

Xenoblade Chronicles X est disponible uniquement sur Wii U


Voilà qui conclu cet article, qui n'est ni un top 3, ni un top 5. Finalement, 2015 a eu son lot de surprise, espérons qu'il en sera de même pour 2016, avec au moins un Deus Ex, un Hitman, et espérons un petit Zelda !

samedi 29 août 2015

Vidéo de présentation d'Hacknet sur PC



Nous voilà de retour avec une nouvelle sorte de vidéo : un format plus court destiner à vous présenter rapidement le concept, l'ambiance et le scenario d'un jeu, en vous spoilant le moins possible.

Il y a encore de nombreuses améliorations à apporter, nous comptons notamment réduire là durée à 10min. N'hésitez pas à donner votre avis et vos conseils.

Pour ce coup d'essai, nous avons parlé d'Hacknet. Il s'agit d'un jeu de type Puzzle Game qui vous met dans la peau d'un hacker, disponible sur PC (Steam, GOG, Humble Store).

mercredi 8 juillet 2015

Se lancer dans les comics : Batman

J'avais rédigé il y a quelques temps un article sur Batman Univers (site dont je suis le co-fondateur), sur "Comment débuter dans les comics avec Batman ?"

Afin de compléter notre série d'article "Se lancer dans les comics", je vous propose donc une odieuse repompe de mon article d'origine, mais qui a le mérite de répondre aux questions que se posent tout ceux qui veulent se lancer dans la lecteur des comics de Batman.


Faut-il tout lire dans l’ordre et suivre la chronologie ?

Si je traite cette question en premier, c’est souvent parce que la plupart des personnes pense que les comics, c’est un peu comme une série de romans ou de mangas. Il faut commencer par le tome 1 avant de pouvoir lire le 2, puis le 3 et ainsi de suite. C’est quelque chose qui ne s’applique pas aux comics ! S’il est difficile de commencer Harry Potter par « La coupe de feu » ou « One Pièce » par l’épisode 458, vous pouvez tout à fait débuter Batman sans lire les premières histoires qui datent de 1939. Vous imaginez sinon ? Les auteurs de comics savent que leur public se renouvelle régulièrement, ils s’arrangent toujours pour expliquer un peu les références aux histoires précédentes de manière assez évidente. Bien entendu, certaines histoires sont plus intéressantes à lire en premier, et d’autres sont réservées aux connaisseurs. A titre d’exemple, Batman Year One et Batman Silence constituent pour moi deux excellents points d’entrée dans l’univers de Batman.
Néanmoins, si vous souhaitez vous repérer et savoir quelle histoire se situe avant quelle autre, sachez que nous avons réalisé un guide très complet sur la chronologie de l’univers de Batman en comics sur Batman Univers.



Par où commencer ?

Si vous avez décidé de commencer à lire les comics, vous avez plusieurs approches. Il n’y en a pas une meilleure qu’une autre, c’est à vous de voir, mais voici quelques suggestions sur la manière de mettre le pied à l’étrier si vous voulez vous lancer dans l’aventure, en fonction de vos attentes.
  1. Le lecteur occasionnel
    Vous souhaitez lire uniquement quelques histoires. Ce qui vous intéresse ce n’est pas forcément de tout connaitre, mais simplement d’apprécier ce qui se fait de mieux en matière de comics de Batman. A ce moment-là, référez-vous à notre section « Quels sont les albums cultes ? ». Préférez les albums au format « One Shot » qui contienne une histoire complète (comme SilenceYear One, Amère Victoire) aux série d’album (comme « Grant Morrison présente Batman » ou « Knightfall ») ou aux revues « Batman Saga ». vous pouvez tout à fait comprendre et apprécier les One Shot sans avoir lu tout le reste. Regardez également du coté des Anthologies qui vous proposeront quelques petites histoires cultes dans un seul album !
  2. Le lecteur assidu
    Vous voulez lire un maximum d’histoires de Batman, mais vous êtes un peu perdu. Faut-il lire les veilles histoires ou les nouvelles ? Les deux ? Vous voulez avoir un maximum d’histoires mais vous êtes perdu avec le contenu des revues « Batman Saga » ? Sachez que vous n’êtes pas obliger de TOUT lire. Concentrez-vous sur les albums. Les One Shot, comme expliqué dans le paragraphe précédent, sont d’excellentes histoires qui commencent et se terminent dans un seul album. Mais si vous en voulez un peu plus, vous pouvez vous tourner vers les séries d’albums, qui contiennent ce qu’on appelle des arcs narratifs. Ainsi les séries comme Grant Morrison présente BatmanKnightfall ou No Man’s Land pourraient vous convenir. Ce sont des séries en quelques albums qui vont déjà beaucoup plus loin que certains One Shot.
  3. Le fan
    Vous faites parti de ceux qui ne font pas les choses à moitié et vous voulez TOUT lire sur Batman ? En plus des « One Shot » et des Anthologies abordés dans le premier point ; et des Arcs abordés dans le second, vous pouvez alors vous pencher du côté des revues. En France, il n’y en a pour l’instant qu’une seule vraiment centré sur le chevalier noir : Batman Saga. L’idéal ici est de débuter par le numéro 1, mais comme toutes revues, ce n’est pas non plus particulièrement gênant de commencer en plein milieu. Notez par ailleurs que certains albums reprennent une partie du contenu des revues ! Ainsi, la cours des hiboux et ses suites ont été publiées dans les pages de Batman Saga. Il en est de même pour Batman & Robin. Attention à bien vous renseigner sur le contenu des albums si vous lisez déjà les revues et inversement.
  4. Le fan anglophoneCette dernière alternative, un peu bonus, vous concerne si vous êtes à l’aise avec l’anglais. N’hésitez surtout pas à vous penchez du côté des parutions américaines des comics ! En France, Urban publie un tas de choses, mais ça ne reste qu’une partie de tout ce qui est édité aux US. Que ce soit les albums ou les revues, il est très facile d’en acheter sur Internet, et même de s’abonner aux parutions US. Notez par exemple qu’Amazon propose un grand nombre de comics en VO, même si vous commandez dans la boutique française.



Quels sont les albums cultes ?

Il y a énormément d’histoires de Batman, et comme on ne peut pas forcément tout lire, voici une petite sélection des incontournables si vous débutez dans l’univers de l’homme chauve souris. Il y a des histoires récentes, d’autres plus anciennes mais néanmoins indémodable ! J’ai essayé de proposer un "Top 10" des incontournables de Batman, mais j’aurais aimé en mettre un peu plus. Difficile de choisir !
Batman Année Un
Egalement connu sous le nom de « Year One » qui raconte la première année durant laquelle Bruce Wayne incarne son rôle de Batman. Il y affrontera plutôt la mafia que les super-villains, mais on y croise déjà bon nombre de têtes connues, comme Gordon ou Selina Kyle. C’est l’album qui a servi de base au film « Batman Begins ».

Batman – Silence
C’est un excellent album pour découvrir l’univers moderne de Batman. Il reprend bon nombre d’éléments clés de la vie du chevalier noir et introduit un nouveau super-villain : « Silence », que l’on recroise depuis dans plusieurs histoires.

The Dark Knight Returns
Une histoire culte, par le même scénariste qu’Année Un. Mais cette fois ci, elle présente un Batman vieillissant, agé de plus de 60 ans et qui a raccroché son costume depuis plusieurs années. Pourtant, de récent évenement vont pousser Bruce Wayne à reprendre son rôle de justicier masqué, pour le meilleur comme pour le pire.

Arkham Asylum
Les patients d’Arkham ont pris le contrôle de l’asile et ne réclame qu’une seule chose : Batman, qu’ils estiment tout aussi fou qu’eux, doit les rejoindre. Ce récit étrange et mystérieux sera l’occasion d’en apprendre plus sur la création de l’asile, mais aussi sur la psychologie du chevalier noir. Les illustrations peintes par Dave McKean peuvent vous dérouter, mais la lecture de cet album est un voyage tout aussi dérangeant qu’incontournable.

Un Long Halloween et Amère Victoire
Ces deux histoires se déroulent chronologiquement peu de temps après Année Un. C’est l’occasion de rencontrer tout une galerie de super-villains, allant du Joker à Double Face, en passant par le Sphinx, Mister Freeze et plein d’autres. Un Long Halloween revient sur les origines de Double Face, tandis qu’Amère Victoire sera l’occasion de découvrir les débuts de Dick Grayson en tant que Robin, le jeune prodige. Ces deux albums ont particulièrement influencés le film « The Dark Knight (Le Chevalier Noir) ».
Acheter Un Long Halloween et Amère Victoire (en partenariat avec Amazon)

The Killing Joke
Le Joker a kidnappé le commissaire Gordon et grièvement blessé sa fille qui se retrouvera en chaise roulante. Batman n’a que très peu de temps pour retrouver le commissaire. Cette histoire écrite par le célèbre Alan Moore (Watchmen, Swamp Thing) est devenue culte, tant elle a marqué l’univers du chevalier noir d’une emprunte sombre et malsaine.

La cours des Hiboux et ses suites
Cette nouvelle série entre dans le cadre de la série "New 52", également appelé "DC Renaissance" en France. Ces albums sont les plus récents et présentent une nouvelle facette de l’univers de Batman. Si la série a tendance à s’essouffler sur la fin, les premiers albums restent très sympathique à lire, d’autant plus si vous souhaitez découvrir la vision la plus « moderne » du chevalier noir.

Knightfall (en plusieurs tomes)
Série qui a influencée le film « The Dark Knight Rises », Knightfall débute alors que Bane décide de tout mettre en oeuvre pour vaincre définitivement Batman. Cet élément sera le déclencheur d’une suite d’événements importante dans la chronologie du chevalier noir. Ce sera notamment l’occasion de découvrir Jean Paul Valley, alias Azrael, qui reprendra le rôle de Batman pendant quelques temps.

No Man’s Land (en plusieurs tomes)
Cette série a également influencé « The Dark Knight Rises ». Suite à un tremblement de terre, Gotham City se retrouve coupé du monde, livrant ses habitants à eux-même, mais surtout aux terribles malfrats qui infestent la ville. Alors que chacun tente d’étendre son territoire de quartier en quartier, faisant régner la terreur, Batman prépare une contre-offensive pour re-civiliser Gotham City.

Grant Morrison présente Batman (en plusieurs tomes)
Grant Morrison est un scénariste qui a profondément marqué l’univers de Batman ces dernières années. Depuis 2006, il a régulièrement écrit des histoires du personnages, et la série « Grant Morrison présente Batman » est l’occasion de découvrir la majeure partie de son travail sur Batman. Un excellent moyen de rattraper votre retard si vous ne les avez pas déjà lu !

Sachez que les liens proposés pour acheter les différents albums m'aide à financer l'hébergement de Batman Univers, ça ne paye pas la totalité, mais c'est toujours ça de pris. Ne voyez cependant aucun obligation d'achat à la lecture de cet article, même si j'espère vous avoir donné envie de vous plonger dans la lecture des bat-comics !

samedi 4 juillet 2015

Tuto : jouer à la manette de PS3 sur PC

Comme c'est la troisième fois que la question revient dans mon entourage, j'ai décidé de faire un petit article sur "comment jouer sur PC avec une manette de PS3". La méthode décrite ici n'est pas la seule méthode existante, mais je l'ai effectuée avec succès et sans difficulté sur trois ordinateurs différents sous Windows 7 (et ça devrait fonctionner aussi sous Vista ou Windows 8), c'est donc la plus fiable que je connaisse à ce jour.



Le principe :


Le principe est d'utiliser un logiciel, Motion In Joy qui ferra passer votre manette de PlayStation 3 pour une manette de XBox 360 aux yeux de votre PC. Le problème, c'est que ce logiciel nécessite une connexion internet pour fonctionner, nous utiliserons donc ensuite Better DS3 qui permet de faire fonctionner tout ça sans internet.

J'utilise cette méthode tous les jours depuis plusieurs mois pour jouer à des jeux comme Mortal Kombat 9, Mortal Kombat X, The Witcher 3 ou encore Batman Arkham Knight. Bien sûr, cela implique que le jeu reconnaisse comme il faut les manettes de XBox 360, ce qui est le cas de 90% des jeux récents.

Pré-requis :


Guide de paramétrage (à faire la première fois) :

  1. Téléchargez et installez Motion in Joy
  2. Ouvrez "DS3_Tools", cette fenêtre dégueu avec quelques pubs devrait apparaître :

  3. Brancher votre manette de PS3 à votre PC avec le câble USB
  4. Cliquez sur le bouton "Driver Manager"
  5. Là vous devrez voir un fenêtre avec ceci, la partie qui nous intéresse est la zone entourée en rouge, si rien n’apparaît, c'est que votre manette de PS3 n'est pas correctement branchée à votre PC ou peut-être qu'elle n'a plus de batterie.

  6. Cocher la petite case à gauche, au dessus du bouton "Load driver"
  7. Cliquez sur "Load driver"
  8. Si Windows vous indique qu'il ne peut pas vérifier l'éditeur du pilote, répondez "Installer ce pilote quand même". C'est normal, nous installons un pilote non officiel pour votre manette.
  9. Une fois le pilote installé, vérifier dans les messages en bas de l'application que vous n'avez aucune erreur pour confirmer que tout s'est bien passé.



  10. Nous en avons fini avec ce logiciel laid, mais néanmoins très efficace, vous pouvez fermer la fenêtre de "Motioninjoy Gamepad Tool" pour toujours.
La suite de ce tuto est facultative, mais fortement recommandée, car nous allons installer "Better DS3", qui est un logiciel plus ergonomique de Motioninjoy, qui fonctionne sans connexion internet, et sans pub.

  1. Téléchargez Better DS3
  2. Décompressez l'archive et rangez le fichier "Better_DS3.exe" où bon vous semble sur votre ordinateur.
    Pour ma part, je le met dans le dossier d'installation de Motion In Joy (par défaut dans "C:\Program Files\MotioninJoy\ds3" si je ne dis pas de bêtise), comme ça tout est au même endroit.
  3. Lancer "Better_DS3.exe", cette fenêtre devrait s'ouvrir

  4. Vérifiez que dans "Connected DS3 Controllers", votre manette soit bien reconnu. Si ce n'est pas le cas, vous avez sans doute eu une erreur au moment de cliquer sur "Load driver" à l'étape 7 du paramétrage de Motion In Joy
  5. Cliquez sur le bouton "New ▼", cette fenêtre devrait s'ouvrir

  6. Renseignez un nom pour votre profil, moi je met en générale "XBox 360"
  7. Cliquez sur "Auto Fill : Xbox 360" et cochez "Automatically apply to controllers when connected"
  8. Fermez la fenêtre, "DS3 Profile"
  9. Dans le menu "Selected Profile" sélectionnez le profile créé aux étapes 6 et 7 
  10. Cliquez sur "Apply"
  11. Vous pouvez fermer "Better DS3" (Facultatif)
  12. Lancer votre jeu !
Si vous le souhaitez, vous pouvez à l'étape 7 définir manuellement quelle touche de votre manette de PS3 correspond à quelle touche de la manette de XBox 360. Cela peut être pratique pour inverser les gachettes ou ce genre de chose selon vos habitudes de jeux.

Vérifier que tout fonctionne :


Il y a un moyen très simple de vérifier que votre manette de PS3 est bien reconnue comme une manette de XBox 360 !
Dans Windows Vista, 7 et 8, ouvrez le menu de démarrage et tapez "controleur de jeu USB", dans les programmes disponible devrait apparaître "Configurer les contrôleurs de jeu USB". Ouvrez cet utilitaire, et dans la liste doit apparaitre "Controller (Xbox 360 Wireless Receiver for Windows)" avec à côté l'état "OK".

Si ce n'est pas le cas, regardez dans la FAQ la question "Que faire si une fois ma manette branchée, elle n'est pas reconnue comme manette Xbox 360 ?"

Guide d'utilisation (à faire à chaque fois) :


Rien de plus simple : brancher votre manette sur le même port USB et lancer simplement Better DS3. Et voilà, c'est tout ! Vous pouvez même refermer Better DS3 puisque le profil reste actif même lorsque l'application est fermée.

Le mieux est de conserver un raccourcis vers Better DS3 sur votre bureau. Pour faire un raccourcis, fait un clic droit sur un fichier puis "Envoyer vers", "Bureau (créer un raccourcis)".

Important : Il est indispensable de brancher la manette toujours sur le même port USB, ou de faire la manipulation pour chaque port USB que vous souhaitez utiliser. Il est d'ailleurs tout à fait possible de configurer deux manettes de cette façon sur deux port USB différent afin de pouvoir jouer à deux sur le même ordi (testé et approuvé sur Mortal Kombat X).

FAQ:


Ma manette n'est pas du tout reconnue !


Vérifiez que les voyants de votre manette soit allumés, si ce n'est pas le cas, soit votre manette n'est pas bien connecté en USB, soit elle n'a plus du tout de batterie. Essayez peut-être sur un autre port USB ou branchez là à une PS3 pour vous assurer qu'elle fonctionne bien.

Vérifiez également lors du paramétrage de MotionInJoy que vous n'avez aucune erreur en cliquant sur "Load driver". Si cela arrive, essayez de redémarrer votre ordi, débranchez un maximum de périphérique USB pour être sûr qu'aucun conflit gêne le paramétrage de votre manette.

Que faire si une fois ma manette branchée, elle n'est pas reconnue comme une manette XBox 360 ?


Vérifier bien si vous avez coché "Automatically apply to controllers when connected" dans le profile de votre manette dans Better DS3. Sinon, vous pouvez faire la manipulation ci-dessous pour appliquer manuellement le profil à chaque fois que vous branchez la manette :
  1. Branchez votre manette de PS3 via USB
  2. Lancer Better DS3 et assurez-vous que votre manette apparait bien dans la liste "Connected DS3 Controllers"
  3. Dans le menu "Selected Profile" sélectionnez le profile créé aux étapes 6 et 7 du paramétrage de Better DS3
  4. Cliquez sur "Apply"
  5. Vous pouvez fermer "Better DS3" (Facultatif)
  6. Lancer votre jeu
Faites les étapes décrites dans le chapitre "vérifier que tout fonctionne" pour être sûr qu'il n'y a aucun soucis.

dimanche 28 juin 2015

L'élitisme dans le jeu vidéo, de la définition du "vrai joueur"

Voilà un petit moment que je voulais écrire un petit article sur l'élitisme dans le milieu du jeu vidéo. Par élitisme, je veux parler de l'attitude qu'on les joueurs entre eux à toujours vouloir être le meilleur, quitte parfois à rabaisser un peu trop violemment le parti adverse. Et finalement, je pense pouvoir rapprocher cette notion de celle du "vrai joueur".


Pourquoi aujourd'hui certains critiquent le casual gaming ? Ceux qui y jouent ne sont-ils pas de "vrais joueurs" ?
Pourquoi fait-on la course aux trophées et autres succès ? Ceux qui ne "platinent" par leurs jeux ne sont-ils pas de "vrais joueurs" ?
Entre le joueur qui a fini son jeu en 10h et celui qui ne l'a toujours pas fait au bout de 30h, lequel des deux est-il plus "vrai joueur" que l'autre ?



Si je soulève ces questions, c'est plus pour alimenter ma rhétorique que véritablement y répondre. Ce qui est intéressant, c'est que la question se pose tout le temps. On veut systématiquement prouver qu'on est le meilleur, et même si on peut trouver cela malsain, je pense que c'est en réalité normal.

L'explication est simple : le jeu. La compétition est l'essence même du jeu. Prenez une promenade, ajoutez-y une récompense à l'arriver, cela devient un jeu ou le but est de terminer la promenade. On distinguera alors ceux qui ont réussi, ceux qui ont gagné, de ceux qui ont perdu. Il n'y a pas jeu sans victoire ni défaite. Ajoutez des récompenses en fonction de l'ordre d'arrivée et vous avez transformé une promenade en course. En ajoutant des éléments de jeu, la promenade devient course, et par le fait même compétition.



Il n'y a que dans les jeux que l'on gagne, et ceux qui gagnent sont par définition meilleurs que ceux qui perdent. Attention, quand je dis "meilleurs", je parle dans le cadre même du jeu. Vous n'êtes pas quelqu'un de meilleurs parce que vous avez gagnez une compétition, que l'on soit bien d'accord.

Mais revenons à nos jeux vidéo. Dès leurs origines, il y a cette notion de compétition, car compétition n'implique en aucun cas plusieurs joueurs. La compétition, c'est votre console de jeu qui vous défi. Finir Super Mario Bros, c'est une compétition. Une compétition contre le jeu, peut-être même une compétition contre vous-même. La compétition n'en a peut-être pas l'apparence, mais le plaisir de jouer est alimenter par les récompense que vous procure le jeu.
Et même dans les jeux les plus récents et aboutis,  c'est encore le cas. Prenons un RPG, par exemple Skyrim ou The Witcher 3, le jeu vous récompense en or, en points d'expérience, en nouvelles mécaniques de jeu, au fur et à mesure que vous progressez. Le jeu vous défis, vous vous montrez digne, le jeu vous récompense, ça vous plait et vous continuez pour passer au palier suivant.



Si un jeu vidéo fonctionne si bien, c'est qu'il vous donne un cadre, un défi et des outils pour relever ce défis et c'est ensuite à votre ingéniosité de joueur de tirer profits des outils pour relever le défis et obtenir la ou les récompenses.
Et les passages secrets, fins alternatives ou techniques spéciales pour vaincre un boss sont autant d'éléments facultatifs qui viennent enrichir votre réussite si vous les découvrez.




Alors forcément, lorsque l'on voit que le principe même d'un jeu, c'est cette course à l'exploit et à l'excellence, il est logique que les joueurs entre eux se jugent par leurs faits d'armes. Un joueur cherchera toujours le meilleur moyen de devenir le meilleur. La guerre des console en est une parfaite illustration.

Une fois que l'on a compris ça, je pense qu'il est alors plus facile d'être tolérant vis à vis de ces réactions parfois un peu vives, tout comme il est plus aisé de modérer ses propres réactions vis de ceux qui ne sont peut-être pas de vrai joueurs de Mortal Kombat, mais qui vous exploseront à Mario Kart.


lundi 29 décembre 2014

Transistor : mon coup de coeur de 2014

Il est assez commun à la fin de chaque année de parler un peu de ses coups de cœurs. Coup de cœur ciné, coup de cœur BD, coup de cœur musical, ou comme c'est le cas ici : coup de cœur jeux vidéo. Ceux qui me connaissent savent que j'apprécie énormément les RPG, mais pour le coup, c'est un peu un ovni hybride, avec du RPG mais pas que, qui a retenu mon attention. Ce jeu, c'est Transistor !


L'histoire et l'univers

Le jeu est par les mêmes créateurs que Bastion, et tout comme celui-ci, l'histoire débute très rapidement sans véritable intro pour vous donner les bases de l'univers. Ce sera au fur et à mesure que vous progresserez dans le jeu que vous finirez par bien comprendre et appréhender qui est le personnage que vous contrôlez, qui est la voix-off qui vous accompagne et quelles sont les règles qui régissent le monde dans lequel vous évoluez.


Cela peut paraître déroutant au départ, mais la découverte de l'univers du jeu n'en est que plus savoureuse. Je vous donne quand même quelques pistes : vous incarnez Red, une chanteuse qui se retrouve la cible d'un attentat. Elle en réchappe de peu, mais perdra sa voix. Lors de sa fuite, elle récupère une étrange épée : le Transistor. Celle-ci semble habitée par une personnalité bien connu de Red. Qui est-ce ? Pourquoi est-elle là ? Qui sont les responsables de l'attentat ? Quelle est la véritable nature du Transistor ? Ce sera à vous de le découvrir...

Graphismes et musiques

Le jeu est juste a tomber par terre graphiquement. L'esthétique visuel est très réussie et l'animation parfaitement maîtrisée. Les graphismes en 3D isométrique dessinés à la main sont justes ma-gni-fiques ! Ajoutez à cela une bande son envoutante, qui mélange instruments classiques, électro et chants et forcément on ne peut pas resté indifférent au charme et à l'ambiance que dégage Transistor. Les musiques rappelleront un peu certains morceaux du groupe Portishead, avec toujours une certaines mélancolie qui se ressent à travers les paroles et les instruments utilisés. Démonstration :


Transistor, c'est donc une histoire originale, des graphismes magnifiques et une bande son sublime. Et ? C'est tout ? Ô grand dieu, non !

Le gameplay

Que nous manque-t-il pour en faire le jeu de l'année 2014 ? Un gameplay réussi ! Et ça tombe bien, Transitor propose des mécaniques de combat très riches et pourtant très abordable. Le jeu propose un subtile mélange entre combat en temps réelle et tour par tour. Red dispose de plusieurs compétences que vous pouvez équiper pour attaquer vos adversaires. Libre à vous de les attaquer directement, un peu comme dans un Zelda, ou de déclencher le mode "tactique" qui stoppe le temps. Vous pouvez alors planifier un ensemble d'action en fonction de vos points d'actions disponibles, puis une fois que vous validez, le temps reprends son cours et Red enchaînent les actions à toute vitesse à l'écran. Bien évidemment, le jeu vous demandera d'alterner entre ces deux modes, sachant que dans tous les cas, vos compétences auront un temps de recharge nécessaire (de quelques secondes) avant que vous puissiez les réutiliser.


Mais le génie de Transistor ne réside pas que dans ces éléments. Les compétences que vous pouvez équiper peuvent être customiser à l'aide d'autres compétences pour varier les effets de celle-ci, comme par exemple étourdir les ennemis ou avoir un effet de zone.
De plus, les compétences peuvent également être équipées de manière passive pour avoir des effets de soutien. Ainsi, vous récupérez au fur et à mesure de plus en plus de compétences, libre à vous de les équiper en attaques, en modificateur d'attaque ou en soutien. Les combinaisons sont du coup très nombreuses, car le jeu propose au total 13 compétences, pouvant recevoir jusqu'à 2 compétences pour êtres modifiées. Si je ne me goure pas dans mes calculs, on approche des 340 possibilités.



Le but sera donc de trouver les meilleures combinaisons en fonction de votre façons de jouer et le principe est assez grisant et gratifiant. Le jeu propose par ailleurs un mode défi, et selon le défi à relever, vous serez équipé de compétences prédéfinies, ou des compétences choisies au hasard. Ce mode défi est donc un excellent moyen d'expérimenter de nouveaux combos de compétences que l'on pourra ensuite mettre en application dans l'histoire principale.

En conclusion

Vous l'aurez compris, sur tout les plans, je trouve Transistor très réussi, presque parfait ! Le seul et unique reproche que je peux lui faire, c'est sa durée de vie. J'ai bouclé le jeu en 6h, sans pour autant tout débloquer je vous rassure. Notez quand même que le jeu propose un mode New Game + tout à fait adapté, ce qui vous donne une excellente raison de repartir à l'aventure au côté de Red. J'aime les cheveux de Red, j'aime sa façon de bouger, sa façon de chanter, sa façon de se battre. J'aime Transistor.

Vous voulez une note ? 10/10 ! Voilà ! C'est tout ce que mérite Transistor.

Si vous voulez en apprendre un peu plus sur Transistor, je vous invite à jeter un œil à la vidéo découverte que j'ai réalisée pour RPG France.